Quand j’ai ouvert mon premier serveur, je pensais que définir un world spawn suffisait… Jusqu’à ce qu’un joueur mal intentionné fasse exploser toute la place centrale ! Depuis, j’ai appris que sécuriser le spawn est la première étape pour protéger sa communauté et éviter les griefs. Dans ce tutoriel, je vous montre toutes les méthodes, de la plus rapide à la plus avancée, pour verrouiller votre point d’apparition, sur Minecraft Java comme sur Bedrock.

Objectif express : bloquer le grief en 3 étapes via la zone de protection native ou WorldGuard, puis explorer les alternatives (permissions.json, plugins, panneaux d’hébergement…).

Pourquoi protéger le spawn ?

• Éviter les explosions de TNT, le feu et les modifications de blocs dès l’entrée.

• Offrir un accueil stable pour les nouveaux joueurs (panneaux, coffres, portails).

• Centraliser les shops ou portails sans risque de sabotage.

Prérequis

1. Un accès console ou FTP/SFTP au serveur.

2. Votre pseudo (et éventuellement votre UUID Java).

3. Pour la méthode WorldGuard : serveur Paper/Spigot/Purpur et le plugin WorldEdit.

Ma méthode éclair : protéger le spawn en 3 étapes (Java)

Compatible dès la vanilla – aucune installation de plugin requise.

1. Ouvrir le fichier server.properties (FTP ou panneau).

2. Localisez la ligne :

   spawn-protection=16
   

   • La valeur correspond au rayon en blocs autour du spawn (16 = 33 × 33). Mettez 32 pour doubler, ou 0 pour désactiver (déconseillé !).

3. Redémarrez le serveur pour appliquer. Seuls les opérateurs peuvent désormais modifier les blocs dans ce périmètre.

⏱️ Temps : 2 minutes.

Méthode alternative #1 : WorldGuard (précision maximale)

Idéale si vous utilisez déjà Paper/Spigot/Purpur et WorldEdit.

1. Placez-vous au coin A du carré à protéger, puis tapez :

   //pos1
   

2. Allez au coin B diagonale oppo­sée :

   //pos2
   

3. Définissez la région :

   /region define spawn
   

4. Appliquez les flags anti-grief :

   /region flag spawn pvp deny
   /region flag spawn mob-spawning deny
   /region flag spawn tnt deny
   /region flag spawn chest-access allow
   

➡️ Avantage : contrôle granulaire (feu, TNT, PvP, interaction…).

Méthode alternative #2 : Bedrock Dedicated Server (permissions.json)

1. Dans la console BDS, entrez :

   setmaxplayers 10
   

   (facultatif pour tests)

2. Activez le mode “Operator” uniquement pour vous.

3. Dans le jeu, tapez :

   /gamerule mobgriefing false
   /gamerule tntExplodes false
   

4. Pour bloquer la construction :

   /setworldspawn ~ ~ ~
   /clone ~-15 ~-5 ~-15 ~15 ~10 ~15 ~-100 256 ~-100 masked move
   

   (crée une zone fantôme intouchable, méthode « clone barrier »).

💡 Plus simple : utilisez un add-on comme SpawnProtection disponible sur mcpedl.com ; il crée les règles automatiquement.

Méthode alternative #3 : panneaux de contrôle (Aternos, Multicraft…)

Différences clés Java vs Bedrock

FAQ éclair

Les opérateurs peuvent-ils encore casser le spawn ?

Oui. Le réglage spawn-protection n’affecte pas les joueurs OP. Pour les bloquer, utilisez WorldGuard avec -g NON_OP dans les flags.

Comment empêcher l’allumage du feu ?

Avec WorldGuard :

/region flag spawn fire-spread deny
/region flag spawn lava-fire deny

Sur Bedrock :

/gamerule doFireTick false

Peut-on définir plusieurs spawns protégés ?

Oui avec WorldGuard : créez plusieurs régions. Sur vanilla, seule la zone autour du worldspawn est protégée.

Bonnes pratiques de sécurité

• Sauvegarder votre monde avant tout changement majeur.

• Coupler la protection spawn à un plugin anti‑grief global (CoreProtect, GriefPrevention).

• Limiter les opérateurs et activer une whitelist.

Conclusion

En quelques minutes, vous pouvez empêcher la majorité des dégâts et accueillir vos joueurs dans un spawn sûr. Que vous utilisiez la méthode native, WorldGuard ou des commandes Bedrock, l’essentiel est d’agir avant qu’un grief ne survienne. Maintenant que votre spawn est à l’abri, vous pouvez construire en toute sérénité !